Vous connaissez certainement le slogan : « Manger au moins 5 fruits et légumes par jour ». Ce qu’on ne dit pas c’est dans quelles quantités et surtout quels fruits et légumes consommer.
Je souhaiterai donc, dans cet article, vous apporter quelques éléments de réponse à ces questions.
5 FRUITS ET LÉGUMES : OK, MAIS DANS QUELLES QUANTITÉS?
En fait quand on parle de consommer au moins 5 fruits et légumes, il faut comprendre, 5 portions de fruits et/ou de légumes par jour. Une portion équivaut à environ 100 à 150 grammes. Physiquement, cela équivaut à la taille d’un poing ou encore à 2 cuillères à soupe pleines. Pour avoir quelques repères pratiques, on peut retenir qu’une portion équivaut à : 1 banane, 1 orange, 2 tomates, 2 carottes, une bonne tranche de melon…
Au lieu de compter les fruits et les légumes à chaque repas (ce qui peut vite devenir obsessionnel), j’applique une solution simple : Avoir la moitié du plat (repas) sous forme de légumes et de fruits. Exemple : La moitié du déjeuner : une crudité ou un légume cuit avec poisson.
Pensez à prendre un fruit avant les repas. C’est un coupe faim naturel grâce aux fibres et à l’eau qu’il contient. Enfin, 5 portions de fruits et légumes par jour reste un minimum, qu’il faut dépasser. Pourquoi pas consommer 10 fruits et légumes par jour?
5 FRUITS ET LÉGUMES : OK, MAIS LESQUELS?
A l’expressions « Manger au moins 5 fruits et légumes par jour », il faudrait rajouter « de saison » après « fruits et légumes ». Les fruits et légumes sont meilleurs quand ils sont de saison. On parle de fruit de saison pour désigner ceux qui sont mûrs à l’époque où ils sont mangés et qui ne poussent pas trop loin du lieu de consommation.
Manger des végétaux en dehors de la saison à laquelle ils mûrissent chez nous, coûte plus cher, et surtout pollue énormément. Pour que nous puissions avoir des fraises en Février par exemple en France, il faut les faire venir de pays où il fait chaud (soleil) en décembre. C’est-à-dire le bout de la terre. Leur prix tiendra donc compte de l’énergie nécessaire pour les transporter, mais aussi pour les conserver le temps du voyage . Le coût environnemental est lui aussi élevé. Nos porte-monnaies s’en rendent vite compte. Mieux vaut essayer de limiter ces importations de produits exotiques et privilégier les cultures locales moins énergivores.
Les vitamines contenues dans les fruits et les légumes sont fragiles. Leur dégradation commence dès l’instant où ils sont cueillis. D’où la necessité de consommer les végétaux quand ils sont encore tout frais, et non après un long voyage en bateau qui a duré plusieurs semaines. En choisissant les fruits et légumes de saison, on sait qu’ils sont frais (2 à 3 jours après la cueillette). L’impact sur la santé est énorme.